L'homme à l'œillet blanc

Sur la Côte d’Azur en effervescence à l’occasion du mariage d’une vedette de cinéma américaine avec un richissime armateur grec se coudoient milliardaires et gibiers de potence. Bijoux somptueux et portefeuilles bien garnis que l’on croyait à l’abri dans les palaces disparaissent jour et nuit sans que l’adroit cambrioleur se fasse jamais prendre. Une chose cependant est certaine, il porte toujours un œillet blanc à la boutonnière. Un jeune mannequin, Anne Hömann, tombe par hasard dans les bras de Tomas de Lima, homme séduisant en diable, mais très inquiétant – à cause de son éternel œillet blanc. Et si c’était lui le fameux bandit ? Mais la jeune Anne a bien d’autres problèmes, car elle a la malchance d’en savoir trop sur une dangereuse bande de malfaiteurs qu’elle a surpris dans leur repaire. Et, pendant ce temps, d’autres femmes occupent Tomas de Lima, réduit à vivre d’expédients, mais capable de se tirer par une pirouette des situations les plus embarrassantes. Il se fait pourtant arrêter par la police pour des crimes qu’il n’a pas commis. Très adroitement, l’auteur brosse des tableaux pittoresques de tous ceux, snobs, voyous ou policiers, qui évoluent sur la Côte, et dont les chemins se croisent sans cesse. De rebondissements en rebondissements nous assistons à des scènes policières pleines de suspense pour aboutir enfin à une conclusion… sans surprises. Marie Louise Fischer réussit une fois de plus à captiver ses lecteurs.